Nuances d'Islande 

 
 
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La réputation de courage des pêcheurs Islandais n’est pas usurpée : les campagnes de pêche sont longues, dangereuses et dans des océans souvent démontés.

Les côtes d’Islande sont parsemées de port mais encore plus d’épaves, encore visibles sur les plages ou sur les récifs.

Et pourtant la pêche reste la première ressource de l’île. Elle occupe 12% de la population, des pêcheurs aux usines de traitement des poissons et représente 70% des exportations du pays.
Des quotas de pêche stricts, gérés par l’état Islandais, sont donnés à chaque bateau. Les quotas sont souvent atteints en milieu d’année et les navires restent alors au port, en attendant la saison de pêche suivante.
En août, on peut en profiter pour admirer dans les grands ports ces magnifiques usines flottantes, conçue pour pêcher et traiter immédiatement le poisson.
On imagine facilement, rien qu’en les regardant les conditions de travail supportées pendant de longues journées.

Dans les petites villes côtières, la fin de la journée est le moment idéal pour flâner sur le port. Les petits navires, partis pour une seule journée de pêche, rentrent, et c’est toujours une surprise de découvrir les prises du jour, grouillantes dans les caisses déchargées.

Sur toutes les côtes de l’île, on peut voir sécher les poissons. De grands étendoirs favorisent le séchage des têtes de poisson qui sont exportés vers l’Afrique et l’Asie. Si vous ne les trouvez pas sur la route, faites confiance à votre odorat !

La pêche se pratique également en rivière : saumons, truites, ombles chevaliers font la joie des amateurs du monde entier. Certaines rivières sont très réputées et le permis pour une journée peut atteindre 1500€.
La truite se pêche d’avril à septembre, et le saumon de juin à septembre.

En hiver il est également possible de pêcher en pratiquant un trou dans la glace sur les lacs gelés.

Les côtes Islandaises sont dangereuses et ont vu s’échouer de nombreux navires.

Depuis 1878, date de la construction du premier phare, plus de cent bâtiments signalent aux marins les récifs et les bas fonds.

Le phare de l’île de Thridrangar a certainement été le plus complexe à construire. Situé en haut d’un éperon rocheux, il a nécessité l’assistance de spécialistes de la montagne !