Nuances d'Islande 

 
 
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Le glacier Snaefelljökull domine la pointe de la péninsule, de par sa position mais aussi par les nombreuses sagas qui s’y rapportent.

Jules Vernes en fait le point de départ de son roman « Voyage au centre de la terre » : en 1880, le professeur Lindenbrook y découvre le passage qui l’emmènera dans les entrailles de notre planète.
Aujourd’hui encore il reste un lieu mystique : de nombreuses personnes viennent profiter chaque année de son « rayonnement magnétique ».

Hellisandur, abrite une antenne de communication de 412m de haut qui est la plus haute d’Europe de l’ouest. Sa tête est souvent dans les nuages et on l’imagine alors sans fin.
Elle est repeinte régulièrement en blanc et rouge, une opération nécessitant des nerfs d’aciers tant le vent peut la faire tanguer malgré les longs câbles d’amarrage.
Construite en 1959 pour le système de radionavigation LORAN, elle est utilisée depuis 1990 par les services de télédiffusion Islandais.

Les tempêtes au large de la péninsule sont terribles et les références aux naufrages s’égrènent tout au long de la côte.
Au large de Borgarnes, le navire du commandant Charcot, le « Pourquoi-Pas » disparût en 1936 : une statue commémorative au pied de l’église, commémore ce tragique accident.

A Djúpalónssandur une très belle plage de sable noir sur laquelle reposent les restes du chalutier anglais « Epine GY7« échoué en mars 1948 : seuls cinq marins ont put être sauvés des flots déchaînés par les villageois.

Les cheminées figées d’anciens cratères montent la garde en bord de mer.

C’est aussi l’occasion de savoir si vous pourriez être un vrai marin islandais : sur la plage, des « galets » de 34, 54, 114 kg servaient aux marins à comparer leur force.

Un peu plus loin, le petit port de Arnarstapi abrite une colonie mouettes tridactyles, nichant à même la falaise.
Une petite crique entourée de falaises et surmontée d’un pont naturel en lave permet de les observer dans des conditions exceptionnelles.

A Bùdir, une petite église de bois isolée a été construite quatre fois (1703, 1816, 1848, 1987).

Le village de Bùdir a compté jusqu’à 300 habitants au 19ème siècle puis a été lentement abandonné au début du 20ème siècle : les changements de mode de pêche et notamment un port trop peu profond en sont la cause.

Une plage de sable clair (Rhyolite), rare en Islande, contraste avec les coulées de lave et les plages de basalte d’un noir profond.