Nuances d'Islande 

 
 
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D’une superficie de 38 km2 Myvatn émerveille autant par sa beauté que ses curiosités géologiques et la variété des espèces d’oiseaux qu’il abrite.

C’est « le lac aux moucherons » tant ces petits insectes sont nombreux et ne cessent de vous harceler dès que vous sortez d’une maison ou d’une voiture. S’ils ne sont pas dangereux, leur nombre et leur envie permanente de venir se réfugier dans vos oreilles, votre nez ou votre bouche, auront tôt fait de vous faire succomber à la mode locale du filet de protection…

On a souvent vanté le cheval Islandais, mais c’est autour de Myvatn que vous pourrez le laisser vous faire découvrir son doux caractère et son pied assuré. Une promenade le long du lac en fin de journée est un moment inoubliable.

Il y a 2 500 ans naissait Hverjfall, cratère explosif dont la taille laisse imaginer le cataclysme qui bouleversa la région. : 150 mètres de profondeur et 1km de circonférence.

Aujourd’hui ses pentes de sable noir se laissent facilement apprivoiser et récompensent le randonneur d’une vue superbe sur le lac et sa région.

Les « châteux noirs », Dimmuborgir, donnent une impression de désordre tant par l’organisation générale des colonnes de lave, que par les formes rencontrées.

Il s’agit d’un lac de lave, figé après avoir déversé son contenu : ne restent que les piliers qui soutenaient et protégeaient cette réserve.

Laissez faire votre imagination pour donner vos propres noms à ces géants qui se découpent sur le fond du ciel, et comparez les aux noms que la légende leur a laissé.

Skudustadir est un alignement de « pseudo cratères. Ils ne sont pas nés directement d’une éruption volcanique à cet endroit, mais de la réaction explosive d’une coulée de lave au contact de l’eau du lac.

A Namaskard une forte odeur de souffre vous accueille pour découvrir le bestiaire fantastique du volcanisme Islandais.

Marmites bouillonnantes, fumeroles, solfatares sont autant de monstres crachant, sifflant, grondant, que l’on peut approcher et contempler.

Les marmites bouillonnantes proviennent de la décomposition du sol basaltique par l’acide sulfurique contenue dans les vapeurs remontant du sous sol. Le résultat est une boue visqueuse à 100°, d’un bleu gris captivant, à la surface de laquelle de grosses bulles éclates lentement.

L’activité intense, la chaleur, le souffre et l’acidité du sol en font une zone presque désertique.

Toute la puissance du magma qui fait la vie de l’Islande est ici à portée de main, de narine…et d’oreille : les plop plop des marmites composent une musique sans fin avec les jets de vapeurs.

Même si leur accès nécessite un peu de marche, les falaises de Rauðinúpur valent le détour pour qui souhaite admirer les oiseaux marins islandais dans un environnement presque vierge de toute activité humaine.

Dans un décor austère, les falaises et les colonnes abritent la plupart des espèces communes en Islande, et particulièrement le fou de bassan qui est ici observable dans des conditions idéales.

D’origine volcanique, deux colonnes de laves se dressent devant une étonnante falaise rouge, couleur plutôt rare dans les paysages islandais.

Ces deux tours forment un véritable immeuble pour les oiseaux qui vivent en parfaite harmonie, du moins tant que chacun respecte son étage et ne pénètre pas l’espace de la colonie voisine.

Par ses eaux grises et tumultueuses, Dettifoss se différencie des autres cascades d’Islande. 100 mètres de large et 45 mètre de haut mais surtout un débit variant entre 200 et 400m3 par seconde en font la chute la plus puissante d’Europe.

Sa couleur sombre provient des eaux issues du glacier Vatnajökull et des sables qu’elles charrient : 5 millions de tonnes parcourent ainsi chaque année les 206 kilomètres du fleuve.

Malgré sa puissance, le monstre se laisse docilement approcher. Au bord de la chute l’eau semble presque paisible mais si on laisse entraîner son regard par un morceau d’écume, il accélère rapidement, son mouvement devient chaotique, hésite et soudain plonge dans les embruns.

Deux autres cascades se trouvent à proximité dans le même canyon : Selfoss et Hafragilsfoss.

En l’an Mil, les colons choisirent de se convertir au christianisme et d’abandonner leurs anciens dieux.

Un vitrail de la cathédrale d’Akureyri relate cette histoire. Ils jetèrent les statues les représentant au fond de la chute de Godafoss : la chute des dieux.

Sa forme en fer à cheval la rend incontournable, même si sa taille n’est pas aussi imposante que ses voisines : trois parties et 12 mètres de haut seulement pour 30 mètres de large

Le musée de Glambauer conserve un exemple de l’habitat traditionnel islandais.

Ces maisons en tourbes datent des 18ème et 19ème siècles ont été utilisées comme école jusqu’au début du 20ème siècle.

Comme il est difficile de construire un unique grand bâtiment en tourbe, la ferme est un ensemble de petits volumes construits autour d’un couloir central.

De la cuisine aux chambres, dortoir, garde-manger et autre atelier de maréchal ferrant, 13 pièces différentes constituent cet ensemble.

Le bois étant une ressource rare en Islande, le chauffage est produit par la combustion de la tourbe et de la crotte de mouton séchée .
Les constructions sont faussement simples et rien n’est laissé au hasard : l’architecture garantit de résister aux conditions extrêmes de l’hiver et utilise les matières premières disponibles en quantités importantes autour de la ferme.

Les maisons sont plutôt basses et le sol en dessous du niveau extérieur.
L’étanchéité du toit et l’isolation est fournie par la tourbe et l’herbe. Les murs sont en tourbe. L’inclinaison des toits est idéale : suffisamment incliné pour empêcher l’eau de stagner, et pas trop pour permettre à l’herbe de pousser.

Akureyri est la grande ville du nord de l’île avec 16 000 habitants. Elle bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel pour une ville située si proche du cercle polaire (50km).

Située sur les bords du fjord Eyjarfjördur, c’est un port bien protégé et accessible aux gros navires. Fondée en 1602 par les danois, la ville est restée de taille modeste jusqu’au 19ème siècle, quand de nombreuses petites industries se sont installées, et au 20è siècle avec l’organisation de la pêche motorisée.

La cathédrale de glace (Akureyrarkirkja) domine la ville. Ses vitraux retracent des épisodes marquants de l’histoire religieuse Islandaise. C’est une ville universitaire moderne, dont le centre ville commerçant et bordé de maisons aux façades colorées, tranche avec la rudesse de l’environnement.

Le jardin botanique d’Akureyri regroupe sur presque 4hectares 430 espèces Islandaises et 6600 espèces du monde entier. Créé en 1957 il a une vocation de conservation des espèces locales, mais aussi d’éducation, et de production de plantes et arbres fortement demandées par les Islandais. Ses massifs sont spectaculaires : des espèces plus colorées les unes que les autres tranchent avec la nature plus austère de l’Islande.

 

Deux îles, Drangey et Malmey, montent la garde à l’entrée du fjord du haut des 150 mètres de leurs falaises.

Ce sont deux lieux naturellement protégés et inhabités où l’on peut admirer de nombreux oiseaux.

Drangey fut pendant longtemps un véritable garde-manger pour les villages de la côte. Les oiseaux fournissaient à la fois la viande et les œufs, tout en fertilisant les pâturages du plateau de l’île. Les éleveurs de mouton pouvaient y parquer sans crainte les moutons : les falaises les empêchent de s’enfuir et aucun prédateur n’est là pour les attaquer.

Malmey n’est plus habitée depuis 1950, la dernière ferme ayant brûlé juste avant Noël. Une légende veut que personne ne puisse vivre ici plus de 20 ans : si ce délai était dépassé, la maîtresse de maison disparaîtrait et ne réapparaîtrait jamais.

Le premier phare d’Islande a été construit sur Malmey, dans une ancienne église.