Le cheval islandais est indissociable de la culture et de l’histoire du pays.
Arrivé sur l’île avec les premiers colons, il a permis la colonisation et les échanges malgré les distances et la difficulté de l’environnement.
C’est un élevage de plus de 80 000 chevaux que l’on trouve aujourd’hui, qui tous descendent des quelques chevaux vikings des premiers temps de la colonisation.
C’est un rude travailleur au comportement agréable et malgré sa petite taille il peut porter de lourdes charges à travers les champs de laves et les marais.
L’environnement a sélectionné les plus robustes et les plus endurants à travers les siècles.
L’import d’autres races ayant été interdit en 930 par une loi toujours en vigueur, les chevaux d’aujourd’hui descendent directement de ceux amenés par les viking au 9ème siècle.

Les hordes que l’on peut voir à travers tout le pays ne disposent pas d’abris et vivent toute l’année à l’extérieur.
Leur pelage devient une véritable fourrure en hiver qui les protège efficacement contre le vent et le froid.
En plus des allures habituelles (pas, trot, galop, amble), il possède le Tölt, qui est un pas accéléré très confortable à pratiquer. Les chevaux sont sélectionnés jeunes afin de garder ceux qui possèdent naturellement ces cinq allures.
Le cheval Islandais est une race recherchée dans les élevages à travers le monde pour sa simplicité, sa robustesse et ses allures. Une partie importante de l’élevage est destiné à l’exportation.
Mais les chevaux qui quittent l’Islande ne reverront jamais leur terre natale : en vivant coupés du monde, les chevaux islandais ne sont pas protégés contre toutes les maladies et pour éviter toute contamination accidentelle, un cheval qui a quitté l’Islande ne peut revenir.
De nombreux islandais élèvent des chevaux ou pratiquent l’équitation : c’est un des sports les plus pratiqués. Des écuries sont toujours placées à proximité des villes et des villages.

Ce fidèle compagnon permet des randonnées de plusieurs jours à travers les paysages désertiques car son pied est sûr et il ne craint ni les champs de lave, ni les gués, ni les zones marécageuses.
Chaque personne a à sa disposition deux ou trois chevaux : un cheval est monté et les autres suivent librement et sont montés à tour de rôle.
Il n’est pas rare de voir des groupes de 20 cavaliers et 60 chevaux libres, parcourir les grandes plaines du centre et se rassembler le soir auprès d’un point d’eau.
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